PETIT TOUT du CAILLOU

Pour illustrer notre séjour sur le Caillou, de la Grande Terre aux îlots, de l’île des Pins aux  Loyautés, voici une revue synthétique des séquences capturées et assemblées par  Axelle.

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PETIT TOUT de KANAKY

Pour illustrer notre séjour en Kanaky, de la Grande Terre aux îlots, de l’île des Pins aux  Loyautés, voici une revue synthétique des séquences capturées et assemblées par Lou-Ann.

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12.02.2019 – Tout coule

En bref

  • Date: Mardi 12 février 2019
  • Lieu:  Nouméa
  • Hébergement: Airbnb
  • Météo: Soleil –22°-32°
  • Activités: Randonnées
  • Parcours:  5’000 pas /  260 km
  • Satisfaction: 7/10

En détail

Notre retour à Nouméa est l’occasion de se reposer des quatres derniers jours passés en camping. On soigne les petits bobos, les lessives et on prépare un nouveau carton de délestage pour la France. A part çà, on se la coule douce!

En fin d’après-midi, on décide de faire une escapade jusqu’à l’auberge du mont Koghi pour voir la montagne et les chalets à 30 minutes du centre. Pas de neige, pas remonte pente, mais on y trouve un menu digne de toutes les stations de sports d’hiver avec raclette, fondue ou tartifette. Il est 16h passé, on laisse donc de côté les grandes randonnées, et on part pour une heure vers la cascade. Traversant une belle forêt primaire couverte, nous sommes attentifs aux pierres et aux racines qui compliquent la progression. Nous arrivons en fin de course à une petite cascade plongeant dans une petite marmite, à peine assez grande pour se baigner.

Tandis que l’eau s’écoule … nous faisons demi-tour en admirant la vue d’en haut c’est cool!

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11.02.2019 – Revoilà Nouméa

En bref

  • Date: Lundi 11 février 2019
  • Lieu:  Lifou > Nouméa
  • Hébergement: Camping > Airbnb
  • Météo: Soleil –22°-32°
  • Activités: Bibliothèque, Vol, Boutique
  • Parcours:  5’000 pas /  260 km
  • Satisfaction: 7/10

En détail

C’est le tsunami ce matin à Löengoni, les tentes sont arrachées, le fil à linge envolé, les sacs retournés … dans le coffre de la petite C3. On fait nos aux revoirs à l’ensemble des campeurs et nous remercions Agathe pour son accueil et son temps passé à préparer le bougna avec nous.

Nous rejoignons le bourg de Wé pour passer une bonne heure à la bibliothèque avant de déjeuner sur le pouce à la Kaz à Jo, un petit snack tenu depuis 3 ans par Julien. Parés pour le décollage, nous prenons la direction de l’aérodrome pour 13h00 afin  de restituer notre véhicule et passer à l’embarquement. A Luecila, en sortant de Wé, nous jetons un dernier coup d’oeil à la baie de Chateaubriand, puis nous rejoignons Wanaham où notre avion est prévu à 13h50.

On quitte Lifou à l’heure avec quelques turbulences en cours de vol, mais à 14h30 nous sommes déjà à Nouméa attendus par notre agence de location habituelle. Avec 3 heures à attente pour récupérer notre prochain Airbnb, nous visitons les boutiques de l’anse Vata.

A 17h30, nous rencontrons Véronique qui nous attend à la vallée des colons pour nous remettre les clés de son duplex hyper classe et meilleur marché que les précédents! On  termine donc la soirée en nous installant de ce nouvel espace reposant avec comme  dîner, un cari de poulet préparer pour notre retour par Danielle, la maman de Sandra.

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10.02.2019 – Bougna tradition

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  • Date: Dimanche 10 février 2019
  • Lieu:  Lifou
  • Hébergement: Camping
  • Météo: Soleil –22°-37°
  • Activités: Bougna, Plage
  • Parcours:  5’000 pas /  1 km
  • Satisfaction: 9/10

En détail

.Ce matin, nous rejoignons nos hôtes Agathe et Rémi pour la préparation du bougna au four traditionnel. Très motivés pour participer à la réalisation de cette cuisine locale de Nouvelle-Calédonie, nous commençons dès 9h00 avec Rémi la mise en place du four. Sur une tôle, une première couche de pierres de chauffe sont placées, puis après ramassage dans le bois, on pose un second étage de bois de fer posé en quadrillage. Le feu est lancé à 10h00 sur lequel on ajoute progressivement les pierres.

On prépare ensuite les ingrédients qui viendront s’assembler seront enveloppés dans des feuilles de bananier. Les filles épluchent et coupent les ignames, patates douce,s citrouilles pendant les hommes décortiquent et ouvrent les noix de coco. La chaire de coco est rappée pour produire le lait qui sera ajouté aux aliments avant la mise au feu.

De grandes feuilles de bananier sont disposées en étoile pour former une grande poche dans laquelle tous les légumes, accompagnés de thon, de bananes et de quelques tomates, sont disposés en cercle. Enfin, on verse le lait de coco avant de replier les feuilles de bananier et ficeler le tout à l’aide de petites lianes.

Le feu ayant chauffé les pierres, on vient déposer le paquet au coeur du four. On recouvre le tout de cailloux, puis de feuilles, et enfin de terre. La cuisson à l’étouffée d’une heure et demi commence. Pendant ce temps, on discute avec Rémi, chef de clan et géomètre, il partage avec nous son histoire et sa joie d’avoir enfin installé ce four traditionnel près de sa maison avec nous.

Une fois la cuisson terminée, on dégage la terre, les pierres et le bougna pour le déposer dans une belle feuille de palmier tressée, puis direction le faré pour la dégustation. Accompagnés de Carole, nous déjeunons à six le plat qui pourrait en nourrir le double. C’est une grande découverte pour tout le monde et une belle satisfaction d’avoir pu réaliser ce plat kanak en famille.

Pour rester dans la tradition, on poursuit ce dimanche sur la plage en rencontrant les tribus locales venues passer l’après-midi sur la plage de Loëngoni. Les plus jeunes dessinent dans le sable des tortues de mer, nous les accompagnons pour compléter l’oeuvre avec un dauphin et un bonhomme de sable. Les grands s’engagent ensuite dans une grande partie de foot avec 4 équipes de 4 contre 4. Au fur et à mesure des parties, on fait connaissance avec les jeunes. La partie se termine par une distribution générale de cocos vertes, cueillies fraîchement au sommet de l’arbre à près de 12 mètres de hauteur.

Pour terminer la journée, on partage les restes du bougna avec Audrey et Johan en voyage avec leurs enfants Jules 4 ans et Maël 2 ans.

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09.02.2019 – Fous de Lifou

En bref

  • Date: Samedi 09 février 2019
  • Lieu:  Lifou
  • Hébergement: Camping
  • Météo: Soleil –22°-37°
  • Activités: Visites, Snorkeling
  • Parcours:  8’000 pas /  120 km
  • Satisfaction: 9/10

En détail

Tôt ce matin, on prend la route pour le nord de l’île. On traverse les 60 km nous séparant de Xepenehe situé au nord de la baie du Santal. Après une bonne heure de route on fait une première escale à Easo dans la petite Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes qui offre une vue panoramique sur la baie. Ensuite, à cinq minutes, on s’arrête au bord de la baie de Jinek, lieu connu pour son aquarium naturel avec un grand sentier sous-marin balisé rendant les patates de corail accessibles à tous.
Après une heure de baignade, on revient sur la plage d’Easo pour partager un moment avec des locaux qui retapent une paillote située à proximité du débarcadère. Cet endroit va être aménagé pour accueillir les croisiériste en escale afin de leur proposer des séances de massage ou des ateliers de tressage. C’est l’occasion pour nous de découvrir le tressage des feuilles de palmiers utilisés après tressage comme cloison autour de la paillote.

On poursuit notre circuit toujours plus au nord jusqu’au vertigineuses falaises de Jokin dont l’accès aux fonds bleus et verts se fait par un vieil escalier de béton rongé par le sel. Seuls sur place, on enchaîne les sauts depuis les parois escarpées.

Vers 15h00, on revient sur nos pas près d’Easo à la recherche du sentier menant vers la plage de Kiki. Une fois l’accès trouvé, n’ayant pas suffisamment d’eau et de courage pour parcourir les 30 minutes de marche à travers la forêt, on décide finalement de revenir au tranquillement vers le camp pour se reposer et continuer l’instruction.

De retour à Lüengoni, on confirme avec l’habitante Agathe l’horaire fixé pour préparer le repas traditionnel, activité que nous réaliseront le lendemain matin à partir de 8h00.

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08.02.2019 – Bozu Lifou

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  • Date: Vendredi 08 février 2019
  • Lieu: Nouméa > Lifou
  • Hébergement: Airbnb > Camping
  • Météo: Soleil –22°-37°
  • Activités: Vol, Visites
  • Parcours:  8’000 pas /  250 km
  • Satisfaction: 9/10

En détail

L’alarme sonne peu avant 4h00, le soleil n’est pas encore levé. On prépare un petit déjeuner sommaire et après un brin de toilette, on charge la C3 avec les sacs, tentes et provisions. Le plein du véhicule effectué, on remet les clés à 5h15 à l’aéroport Magenta. On passe les bagages à l’enregistrement et on se retrouve dans l’unique salle d’embarquement avec deux portes ouvertes pour les îles des Loyauté, Lifou ou Maré Nous prenons la ligne directe pour Lifou dans un ATR-72 et seulement 40 minutes de vol.

Avant d’arriver, on survole l’île recouverte de forêt tropicale à perte de vue. Après l’atterrissage à 6h50 dans le nord de Lifou, on récupère les valises et une nouvelle C3 louées chez Javos. On prend ensuite rapidement la route pour rejoindre le sud-est de l’île en passant par la ville principale de Wé et la belle baie de Chateaubriand. On fait un stop chez Izis pour acheter une robe mission typique pour Justine. On poursuit la route vers Luëngoni où l’on découvre une grande plage déserte de sable farineux. Après un temps de repérage, on retrouve la trace de Noël Pia qui proposait vingt ans auparavant les sorties en bateau sur les îlots et les grottes. Vieux et malade, on s’installe finalement à quelques paillottes plus loin chez Hukekep au sud de Luëngoni.

A 11h00, les tentes montées face à la mer et les ventres pleins, on prend l’option de rouler pour se rafraîchir à l’air conditionnée et éviter de tous s’endormir pour le reste de l’après-midi. On continue donc au sud vers Mu en s’arrêtant dans la baies de Wadra puis aux falaises de Xodre. Sur les routes, on s’habitue à demander notre chemin car les panneaux de signalisation ne sont pas rare mais inexistant. On remonte à l’Ouest sur la baie de Drueulu pour passer quelques temps sur la plage puis on repart sur une piste pour rejoindre la très belle plage de Peng au sud de la baie du Santal.

Epuisés par cette première journée chargée, on rentre vers le camping de Luëngoni pour finir la soirée et faire connaissance avec de nouveaux voyageurs.

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26.09.2018 – Mouiller à boire debout

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  • Date: Mercredi 26 septembre 2018
  • Lieu:  Trois-Rivières
  • Hébergement: Motel Super 8
  • Météo: Nuage>Pluie/ 12° à 18°
  • Activités: Piscine, Jacuzzi, Promenade dans le centre-ville
  • Parcours:  10’000 pas / 10 km
  • Satisfaction: 6/10

En détail

Aux Trois-Rivières, l’eau coule à flot, mais celle-ci vient du ciel. En effet, les averses s’enchaînent toute la journée. Après une baignade dans la piscine couverte du motel, on tente une sortie au centre-ville.

Nous profitons d’une trève en début d’après-midi pour parcourir les rues principales. On commence par le magasin général Le Brun, la rue des Ursulines avec les plus anciens édifices (notamment la Maison Hertel et ses métiers d’art) , et le Parc Portuaire le long du Saint-Laurent, ou nos apercevrons le pont Laviolette. Nous prenons ensuite la voiture pour traverser la rivière Saint-Maurice et rejoindre l’Ile Saint-Christophe et l’Ile Saitn-Quentin. Nous y verrons beaucoup d’écureuils, mais ni joggeur ni flâneur : c’est dommage!

La pluie étant de retour, nous capitulons. De retour au motel, on file au jacuzzi pour une séance détente, lecture et repos.

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