Pour illustrer notre séjour sur le Caillou, de la Grande Terre aux îlots, de l’île des Pins aux Loyautés, voici une revue synthétique des séquences capturées et assemblées par Axelle.
Catégorie : Poingam
PETIT TOUT de KANAKY
Pour illustrer notre séjour en Kanaky, de la Grande Terre aux îlots, de l’île des Pins aux Loyautés, voici une revue synthétique des séquences capturées et assemblées par Lou-Ann.
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21.01.2019 – Ici Kanaky
En bref
- Date: Lundi 21 janvier 2019
- Lieu: Poingam
- Hébergement: Gîte > Camping
- Météo: Soleil–25-33°
- Activités: Route, Visites
- Parcours: 5’000 pas / 300 km
- Satisfaction: 8/10
En détail
Une longue route nous attend aujourd’hui pour rejoindre la côte Est de de la Calédonie. Nous quittons le relais Poingam à 10h00 pour redescendre vers Koumac afin de reprendre une route praticable et éviter de se perdre sur une piste mal indiquée et dépourvue de station-service. On bifurque de la RPN1 vers la RPN7 vers Ouega puis Pouébo.
Après 3 bonnes heures de route, on s’arrête face à la cascade Colnett, seul endroit pour se rafraîchir car le snack des cascades est fermé les lundis et mardis. Facile d’accès, on trempe les pieds dans les piscines naturelles avec plusieurs familles kanaks. Bien que les drapeaux jalonnant la route marquent tous les cent mètres leur volonté d’indépendantisme, les habitants répondent systématiquement à nos salutations par un signe de la main ou un sourire.
Vers 16h00, nous repartons car nous devons passer à Panié ou le bac de la Ouaième doit nous permettre de traverser la rivière et ensuite continuer la route jusqu’à Hienghène. Nous laissons aujourd’hui sur notre passage la cascade de Tao, mais nous envisageons de revenir pour y passer plus de temps le lendemain. Arrivés au traversier, aucun problème pour rejoindre l’autre rive, le bateau guidé par un câble fonctionne 24h/24 à la demande. Depuis plusieurs kilomètres, on découvre une végétation de plus en plus abondante et sauvage au pied des montagnes bordant la côte. Les villages ont laissé place à quelques tribus éparses qui proposent toujours des fruits ou des sculptures en pierre savon.
Vers 17h00, nous arrivons enfin à Hienghène où la fameuse Poule et le Sphynx se tiennent posés au milieu de la baie. Nous continuons en direction du sud dans le territoire de la Tribu Koulnoué. La piste nous amène au centre de plongée Babou Océan où nous dormirons deux nuits au camping. En revanche, pour les activités dans la baie, nous devons prudent car un arrêté en vigueur depuis peu interdit la baignade en raison de la présence de requins bulldog.
Pour ce soir, nos craintes portent davantage sur les moustiques et les crabes de cocotiers qui traînent un peu partout. Pour se reposer de la route, on s’offre une petite pause détente sur la terrasse de l’ancien club Méd’, à 2 kilomètres de notre tente.
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20.01.2019 – Tous de boue
En bref
- Date: Dimanche 20 janvier 2019
- Lieu: Poingam
- Hébergement: Gîte
- Météo: Soleil–25-33°
- Activités: Visites
- Parcours: 10’000 pas / 7km
- Satisfaction: 9/10
En détail
Difficile de se lever le dimanche, mais ce matin on a prévu de se mettre tous de boue…
Avant que tout le monde soit réveillé, on commence la journée par une escapade dans le petit village de Poum, où seul la station-service et l’Eglise sont ouvertes. On découvre au retour la belle plage de Nennon déserte. De retour au relais de Poingam, on prend quelques affaires pour randonner vers le marais salant et les bains d’argile de Kô.
En plein midi, le soleil chauffe. Le sentier est partiellement ombragé et très vallonné. Devant les salins de Kô, des chevaux sauvages se désaltèrent, mais notre passage les font fuir un peu plus loin. Après 45 minutes de marche, on arrive enfin aux bains d’argile bleu. Nous sommes accueillis par Thibault qui nous explique la procédure à suivre : bain d’argile, rinçage dans le lagon, déssalage à l’eau parfumée aux feuilles de Tiaré, repos dans les hamacs. Depuis deux ans, ce jeune aventurier, originaire de la Beauce, vit sur place et maintient cette activité d’éco-tourisme en accord avec la tribu locale, tout en démarrant la rénovation d’un vieux catamaran.
Pour le retour et profiter de vent marin, on prend le chemin alternatif longeant la plage jusqu’au relais. L’effet du bain d’argile et de la ballade, nous a complètement asséché. On passe donc le reste de l’après-midi au repos jusqu’au repas du soir avec au menu une quiche de langouste et papaye verte, suivi de rougail et saucisse de cerf.
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19.01.2019 – Au bout l’eau
En bref
- Date: Samedi 19 janvier 2019
- Lieu: Koumac > Poingam
- Hébergement: Gîte > Gîte
- Météo: Soleil–25-33°
- Activités: Route, Visites
- Parcours: 10’000 pas / 300 km
- Satisfaction: 8/10
En détail
Cette étape pour notre première nuit dans case à Koumac s’est très bien passée. Nous n’avons pas eu d’attaque féroce, les moustiquaires, les serpentins et les répulsifs ont fait leur effet sur les moustiques. On repart donc ce matin toujours plus au nord pour atteindre l’extrémité de l’île dans une ambiance toujours plus isolée. En quittant Koumac, nous faisons un crochet vers les Roches Notre-Dame, connues pour ces voies d’escalade. Un sentier permet de faire le tour du site en une heure, mais finalement le temps étant couvert, nous poursuivons notre route.
A à peine 50km de Koumac, nous atteignons le dernier village sur la carte, nommé Poum. Ensuite nous empruntons une piste durant une quinzaine de kilomètres pour atteindre vers la fin de la route au nord de la Calédonie avant l’archipel de Belep et les îlots voisins. Des paysages de lagon et de plages se dévoilent, bordés de verdure, entourés de petites montagnes, et parfois habités de tribus traditionnelles enfouies dans des jardins tropicaux.
Après avoir grignoté et sillonné un moment entre les baies, nous débarquons au relais gallo-mélanésien de Poingam. Vers 15h30, nous accédons à un petit gîte entouré d’arbres et situé face au lagon. Une fois installés, le temps s’arrête … le chant des oiseaux, le souffle du vent dans les airs et le clapotis de l’eau nous emportent jusqu’en soirée.
Pas de cuisine à préparer ce soir, nous découvrons la cuisine du bout du monde commençant par un cocktail du bonheur à base de vin rouge, citron vert et basilic. On passe ensuite à table en compagnie de nouveaux convives d’une soirée avec en entrée une salade de courges et bénitier, suivi d’un poisson-perroquet accompagné de fruit à pain, patate douce et riz… Autant dire que les saveurs sont à la hauteur dans ce menu « locavore ». Après ce repas gastronomique, on quitte nos partenaires de table, un jeune couple d’infirmiers en itinérance dans les dispensaires de la province nord et un couple de restaurateurs des sables d’Olonne. Pas besoin de marchand de sable … on se couche à 10 mètres de l’eau avec, en guise de cyclone, le brassage du ventilateur!
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