19.01.2019 – Au bout l’eau

En bref

  • Date:  Samedi 19 janvier 2019
  • Lieu: Koumac > Poingam
  • Hébergement: Gîte > Gîte
  • Météo: Soleil–25-33°
  • Activités: Route, Visites
  • Parcours:  10’000 pas /  300 km
  • Satisfaction: 8/10

En détail

Cette étape pour notre première nuit dans case à Koumac s’est très bien passée. Nous n’avons pas eu d’attaque féroce, les moustiquaires, les serpentins et les répulsifs ont fait leur effet sur les moustiques. On repart donc ce matin toujours plus au nord pour atteindre l’extrémité de l’île dans une ambiance toujours plus isolée. En quittant Koumac, nous faisons un crochet vers les Roches Notre-Dame, connues pour ces voies d’escalade. Un sentier permet de faire le tour du site en une heure, mais finalement le temps étant couvert, nous poursuivons notre route.

A à peine 50km de Koumac, nous atteignons le dernier village sur la carte, nommé Poum. Ensuite nous empruntons une piste durant une quinzaine de kilomètres pour atteindre vers la fin de la route au nord de la Calédonie avant l’archipel de Belep et les îlots voisins. Des paysages de lagon et de plages se dévoilent, bordés de verdure, entourés de petites montagnes, et parfois habités de tribus traditionnelles enfouies dans des jardins tropicaux.

Après avoir grignoté et sillonné un moment entre les baies, nous débarquons au relais gallo-mélanésien de Poingam. Vers 15h30, nous accédons à un petit gîte entouré d’arbres et situé face au lagon. Une fois installés, le temps s’arrête … le chant des oiseaux, le souffle du vent dans les airs et le clapotis de l’eau nous emportent jusqu’en soirée.

Pas de cuisine à préparer ce soir, nous découvrons la cuisine du bout du monde commençant par un cocktail du bonheur à base de vin rouge, citron vert et basilic. On passe ensuite à table en compagnie de nouveaux convives d’une soirée avec en entrée une salade de courges et bénitier, suivi d’un poisson-perroquet accompagné de fruit à pain, patate douce et riz… Autant dire que les saveurs sont à la hauteur dans ce menu « locavore ». Après ce repas gastronomique, on quitte nos partenaires de table, un jeune couple d’infirmiers en itinérance dans les dispensaires de la province nord et un couple de restaurateurs des sables d’Olonne. Pas besoin de marchand de sable … on se couche à 10 mètres de l’eau avec, en guise de cyclone, le brassage du ventilateur!

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