16.01.2019 – Top faille

En bref

  • Date:  Mercredi 16 janvier 2019
  • Lieu: Poé
  • Hébergement: Auberge
  • Météo: Vent-Soleil–25-33°
  • Activités: Crèpes, Plage, Snorkeling, Randonnée
  • Parcours:  15’000 pas /  10 km
  • Satisfaction: 9/10

En détail

De toutes les auberges traversées depuis le début du voyage, celle de Poé est sans doute la plus belle d’entre toutes. Sa construction récente de plein pied, sa gestion eco-responsable, son jardin paysagé et sa situation face à la plage de sable blanc de Poé fond de cet ensemble un lieu idéal pour la détente. Une grande attention est portée au respect de l’environnement et à la consommation énergétique avec des panneaux solaires pour l’ensemble de la production d’eau chaude, des puits de lumières et des fenêtres à louvres, des robinets temporisés ou à pédale, le tout managé énergiquement ou germaniquement par Andréa.

Devant les 17km de l’une des plus belles plages de Nouvelle-Calédonie, nous essayons chaque jour un nouveau spot de baignade. Aujourd’hui, alors que certains croisent la route des méduses bleues à filaments, nous avons la chance incroyable de rencontrer à 20 mètres du bord notre première tortue à grosse tête. Après quelques minutes de snorkeling en sa compagnie, elle s’échappe vers l’extérieur du lagon plus de sérénité.

En milieu d’après-midi, une fois les chaleurs les plus fortes passées, nous partons pour une randonnée pédestre dans le domaine de Déva. De nombreuses pistes, praticables en VTT, à cheval ou voire en buggy sillonnent les collines de ce vaste espace naturel protégé. Nous partons pour deux heures de marche sur le sentier de Boé Arérédi. Une boucle permet de découvrir d’impressionnant banians de plus de 220 ans au milieu d’un immense forêt sèche. Après une montée progressive de 325m, on se trouve face à une vue spectaculaire sur la faille de Poé bordant l’îlot Shark. D’ici, on comprend mieux les raisons des interdictions de baignades à proximité de cette immense passe agissant comme un siphon en attirant l’eau vers le large. Profonde de 20 à 30 mètres, elle forme une trace étroite, d’un bleu profond, qui entaille l’eau turquoise.

Après cette vue aérienne du secteur, on redescend tranquillement vers le jardin de l’auberge pour tenter d’ouvrir une des noix de coco tombée de l’arbre. Après quelques essais risqués avec le couteau de cuisine, on demande de l’aide au voisin de l’auberge. De son garage, Alan sort un sabre pour faire la peau de cette maudite coco! En pleine action, on découvre ce voisin d’origine Brestoise qui se trouve être notre guide pour la sortie en bateau à fond de verre le lendemain.

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